Nous voilà en meilleure forme pour vous raconter nos deux jours d'excursion !
Donc nous sommes partis avec notre guide (Faudé), Hamadi, un chauffeur et son apprenti vers une des écoles fondée par l'association Tche Kanam à N'Diarone. Encore de belles rencontres avec les petits Sénégalais. Une seule classe de 45 enfants accueille trois niveaux de maternelle avec une enseignante et son assistante. Nadine Diop, vice présidente de l'association Tché Kanam (www.tche-kanam.org et facebook Tche-Kanam) était avec nous pour nous expliquer le fonctionnement de l'école et de
l'association.










Après un pique nique dans la cour de l'école, nous avons pris la route, enfin plutôt la piste vers le campement de Simal. Le paysage n'avait rien à voir avec notre Haute Savoie ! Caroline dit que nous avons traversé un désert, et c'est vrai qu'il faisait très très chaud.



Dans la brousse nous avons vu de très grands baobabs, et même un qui avait 850 ans, et beaucoup de zébus avec leurs gardiens qui étaient quelquefois des enfants.



Les cases des villages étaient en paille et les villages sont très petits.
Arrivés au campement nous avons découvert nos cases, beaucoup moins confortables qu'au Ben'tenier ! La salle de bain était à ciel ouvert, il y avait juste une douche et pas de lavabo. Les toilettes n'avaient pas de chasse d'eau et il faillait verser de l'eau dedans avec un seau. Les cases étaient entièrement en
paille et très petites.

Après nous être installés nous sommes partis en pirogue dans la mangrove et nous avons vu des palétuviers. Ces arbres avaient été coupés par la population pour une utilisation domestique.  Des groupes de femme se chargent de replanter les palétuviers afin de préserver la mangrove et l'écosystème. Sur les racines des palétuviers il y a des huitres qui se fixent et les habitants les ramassent pour la consommation alimentaire. Nous avons vu aussi des martin-pêcheurs et des pélicans.

Après cette belle ballade nous avons pris notre repas face à la lagune à l'ombre des fromagers. Les fromagers sont des arbres mais le fromage ne pousse pas dessus (c'est la blague de Caroline!).
La nuit n'a pas été reposante pour beaucoup de nous car il y avait du vent, l'harmattan qui soulevait beaucoup de poussière. Mais au réveil un bon petit déjeuner nous attendait face à un paysage magnifique. Nous avons abandonné l'idée de nous baigner à cause du vent et nous sommes allés faire des achats de souvenirs dans le petit marché juste à coté. Le patron du campement, Olivier, nous a offert à boire.
Après le déjeuner, nous avons repris la route vers Joal. Encore un long trajet en bus sur les pistes pleines de trous ! Heureusement que l'ambiance était bonne ...
Arrivée à Joal, nous avons embarqué sur trois petites pirogues pour faire le tour des îles Fadiouth ; l'île aux coquillages et en face nous sommes allés voir les anciens greniers à grain et le cimetière où sont enterrés les Musulmans et les Chrétiens. Au Sénégal il y a 90% de musulmans mais sur l'île Fadiouth il y a 90% de Chrétiens !

C'est notre guide, Gérard qui nous expliqué tous ça ! Toutes les rues de Fadiouth sont faites en coquillage.

Au retour nous sommes tombés en panne, l'amortisseur s'est cassé et nous avons du prendre un autre transport, après que le chauffeur ait essayé de réparer sans succès.
Nous sommes arrivés au Ben'tenier un peu tard mais contents de retrouver notre "chez nous " !!!!